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L'Étudiant
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Le Figaro
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Le Financial Times
2 formations
1300 diplômés
1 campus
6 associations étudiantes
26% de femmes 74 % d'hommes
417 étudiants
L’École Supérieure des Technologies et des Affaires (ESTA) développe depuis 1986 la formation d’Ingénieur d’Affaires Industrielles à Belfort. Implanté sur un territoire économique et industriel riche et dynamique, l’établissement se veut réactif aux besoins du marché de l’emploi et des entreprises en dispensant à ses étudiant·es une formation unique dans
L’École Supérieure des Technologies et des Affaires (ESTA) développe depuis 1986 la formation d’Ingénieur d’Affaires Industrielles à Belfort. Implanté sur un territoire économique et industriel riche et dynamique, l’établissement se veut réactif aux besoins du marché de l’emploi et des entreprises en dispensant à ses étudiant·es une formation unique dans le paysage de l’enseignement supérieur français : la double compétence commerciale et technologique. Pour autant, l’ESTA souhaite conserver sa structure à taille humaine qui permet d’offrir à ses étudiant·es un cadre pédagogique de qualité, tout en étant volontairement tournée vers l’international.
L’ESTA recrute des étudiant·es passionné·es par les technologies, qui souhaitent associer à leurs compétences scientifiques un bagage commercial, managérial et international.
Nous avons pu interroger deux étudiant·es de l’ESTA, Lou et Adam, respectivement dans le parcours post-bac+2 (avant en DUT Génie thermique et énergie) et dans le parcours en 5 ans.
Cette école te coûtera 6 200 euros/an. Cependant, des aides au financement existent : plusieurs mensualités, bourse du Crous, prêts bancaires... Et aussi, tu as la possibilité de faire une ou deux années en alternance. L'alternance est un régime particulier puisque c'est l'OPCO de ton entreprise qui prend en charge ton ou tes année(s) d'école et tu es payé par l'entreprise.
Le parcours en 5 ans : L’idée ? Te faire acquérir, en 5 ans, des compétences commerciales et managériales dans des domaines scientifiques et technologiques. Et cela grâce à de la théorie, des mises en situation, une immersion à l’international et beaucoup d’expériences professionnelles en entreprise. Au final, l’objectif est de te faire atteindre une posture d’entrepreneur et de manager responsable. Précision : les deux premières années sont une classe prépa intégrée, comme on peut en voir en école d’ingé en 5 ans.
Adam nous indique : “Durant les deux premières années à l’école, on est dans un tronc commun de cours et il y a notamment des cours de découverte de chimie, digital ou industrie, pour se préparer à choisir en troisième année.”
Parcours post-bac+2 : tu peux aussi intégrer l’ESTA après ta deuxième année de BUT, ton BTS ou ta classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE). Pour cela, tu choisiras directement ta spécialité parmi les trois proposées : Industrie 4.0, Chimie-Biotech, ou Transformation Digitale… et Energie+ à partir de la rentrée 2024.
Parcours post-bac+3 en alternance : tu peux intégrer l’ESTA après tes trois ans de BUT ou une licence scientifique ou technologique. Spécificité : l’alternance ! En effet, l’idée ici est de passer deux ans avec un pied toujours dans une formation et l’autre en entreprise (rythme 2 semaines - 3 semaines) afin de te confronter directement à la réalité du monde professionnel. Idéal pour peaufiner ton projet professionnel, right ? Le + : pas de frais de scolarité, puisque c’est l’OPCO de ton entreprise qui prend en charge.
Pour le parcours en 5 ans dès la première année post-bac, tu devras faire au moins 10 semaines de stage, c’est-à-dire deux mois et demi ou trois mois, même. La thématique pour cette première année est “Découverte de la production et de l’industrie”.
Adam nous explique d’ailleurs que cette expérience de stage l’a bien marqué. Il raconte : “C’est un stage de production en usine. L’objectif de ce stage, c’est d’expérimenter le travail à la chaîne pendant la première moitié, c’est compliqué et éprouvant, mais cela nous permet de comprendre ce qu’est ce métier et c’est extrêmement intéressant. La deuxième partie du stage consistait plus à optimiser la ligne de production, donner des conseils et c’était possible parce que j’avais expérimenté le système pendant un mois et demi précédemment. Je n’aurais pas pu réussir ce stage, sinon.” Il ajoute : “Après, j’étais dans une entreprise de chocolat et il y avait beaucoup de tablettes… C’était un vrai régal.”
En deuxième année, tu passes à trois mois de stage, dont la thématique est “Prospection et digitalisation commerciale”, donc de la vente. En troisième année, tu pars pendant un semestre (6 mois) pour une “action commerciale à l’étranger”. En quatrième année, tu as le choix : effectuer un stage marketing pendant un semestre puis revenir à l’école pour un semestre ou commencer une alternance pour deux ans. Enfin, durant la cinquième année, pour le projet d’ingénierie d’affaires, tu pars en alternance en entreprise.
C’est un peu différent pour les parcours post-bac+2, où les stages sont décalés. Après, tu pourras partir en alternance dès la cinquième année.
Pour le parcours post-bac+3, en revanche, c’est vraiment différent, puisque ton cursus se fait durant deux ans entièrement en alternance, donc à coût zéro.
La fameuse dimension internationale est bien présente à l’ESTA et ce, dès les heures de langues. En effet, on compte 9 heures de cours, toutes langues confondues et par groupes de niveau dès la première année. Adam, pour sa part, étudie trois langues : l’anglais, l’espagnol et le chinois. Pour chacune, il a trois heures de cours par semaine.
Les étudiant·es peuvent en effet choisir jusqu’à trois langues : espagnol, allemand ou italien en deuxième langue et italien, espagnol ou chinois en troisième langue. D’ailleurs, si tu te demandais, les cours sont donnés par des profs natif·ves du pays. Donc, non, tu n’auras pas un·e prof de langue parlant du franglais, merci pour tes oreilles. Et aussi, en quatrième et cinquième année, une grande partie de tes cours sera en anglais. Donc prépare ton english, you’ll need it !
Attention, d’ailleurs : tu devras avoir réussi le TOEIC avec un score minimal de 785 points, ce qui te donnera le niveau B2 en anglais, pour obtenir ton diplôme. Tu passes l’examen en 4e année, l’école te le paie.
D’autre part, l’ESTA a plusieurs partenaires, en Suisse, en Finlande, en Allemagne, en Italie et au Liban, notamment. Il t’est donc possible d’aller faire un tour dans ces pays lors d’un échange universitaire durant 6 mois ou un an. Actuellement, Lou se trouve à Budapest, en Hongrie, grâce à un nouveau partenariat avec une école de commerce, l’ESSCA.
Pour : les terminales générales avec une appétence pour les matières scientifiques, STi2D, STL, moins de 21 ans.
L’ESTA est une école post-bac, c’est-à-dire que tu peux y entrer juste après ton baccalauréat. Et DONC, que tu dois t’inscrire sur… Parcoursup (tu sautes de joie, n’est-ce pas ?) ! Nota Bene : tu trouveras l’ESTA dans « école de commerce » de la rubrique Type de formation.
Une fois ton dossier complété - aka notes de première, bac de français, deux trimestres de terminale, Fiche Avenir, lettre de motivation (ou projet motivé) -, l’école l’examine. Ensuite seulement, tu es convoqué·e au concours, qui se passe sur une demi-journée. Tu auras deux épreuves orales à passer : une d’anglais et une de motivation.
Tu pourras consulter Parcoursup dès début juin pour savoir si tu es admis·e ou pas.
Pour : classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE), BUT, BTS, licences technologiques ou scientifiques, moins de 24 ou 25 ans.
Tu n’auras que le concours à passer : tu t’y inscris sur le site de l’ESTA et déposes ton dossier de candidature. Tu seras ensuite convoqué·e au concours, qui est le même pour tout le monde. Une fois tes résultats reçus, tu pourras effectuer ton inscription administrative.
On te passe les bases : les bureaux admin des adultes là pour t’accompagner et les grandes salles de classe lumineuses. En plus de ça, le campus dispose de nombreux espaces de détente dans tout le bâtiment. Il y a aussi plusieurs espaces où tu peux passer tes pauses, bosser en solo ou en équipe. Il y a aussi des salles dotées d’équipements à la pointe de la techno (écrans, son, casques de réalité virtuelle…) afin de permettre une pédago innovante : ce sont les salles Medtronic et Namkin. Et sinon, tu as le traditionnel amphithéâtre, qui sert à donner des cours à toute une promo en même temps, pour des conférences ou des événements professionnels.
Ce campus dispose aussi de salles appelées le "Digital Lab" et l'ESTA’Fab, pour les travaux informatiques et pour les étudiant·es entrepreneur·es.
Le salaire à la sortie de l’ESTA Belfort est en moyenne de 36K par an.
L'entrepreneuriat : tout est mis en place pour permettre aux étudiant·es d’entreprendre en leur facilitant la vie. Durant tout le cursus, l’étudiant·e entrepreneur·e peut avoir des cours spécifiques à la création d’entreprise, ainsi que disposer d’aménagements de cours afin de développer son projet. Tu peux aussi réaliser certains stages dans sa propre entreprise.
Si tu ne te veux pas choisir entre une formation seulement commerciale ou une formation scientifique plus spécialisée (chimie, informatique…), nous pensons que cette école est faite pour toi.
En effet, l’ESTA est la seule école en France à proposer une telle formation hybride, c'est-à-dire qui enseigne la double compétence ingénieur commercial. Donc, en fait, tu n’as pas vraiment d’autre choix, sauf à partir voir ce qui se fait à l’étranger.
Après, le taux d'employabilité après cette école est très bon, de 92% pour être précis. C'est un très bon point.
Ce qui semble bien aussi dans cette école, c’est la possibilité de rejoindre une formation directement spécialisée à partir d’un bac+2. Tu es déjà spécialisé·e, certes, mais tu peux toujours bifurquer légèrement grâce à cette école et acquérir des compétences commerciales qui te seront toujours utiles.
Autre point positif repéré, c’est l’apprentissage/l’alternance. Tu peux partir en alternance à partir de la 5e année. Tout bénéf.
La vie sur le campus semble aussi bien épanouissante, notamment avec les associations : c’est un bon point, non seulement pour l’ambiance, mais aussi pour s’engager et développer des soft skills intéressantes, de manière plus autonome et indépendante que durant les cours. Cela te permet aussi de cultiver tes autres intérêts.
Aussi, fair warning : tu vas beaucoup (beaucoup) passer à l’oral, devoir expliquer des choses, des produits, débattre, négocier… C’est la vie en commerce ! Si tu es timide, mais que tu as envie de travailler sur toi pour finalement être à l’aise en public et t’ouvrir telle la rose éblouissante que tu es, l’ESTA est pour toi. D’ailleurs, il y a aussi le Challenge les Négociales qui t’attend aux partiels de seconde année, où tu devras négocier like a pro.
Le mieux, si tu as des doutes, c’est de contacter un·e ou plusieurs ancien·nes étudiant·es pour en discuter ou même contacter l’équipe de l’école, qui sera ravie de te la présenter et de répondre à tes questions. N’hésite pas à préparer tes questions et à bien leur faire part de tes attentes.
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